Femmes : au travail ! Le travail des femmes en Bretagne par le prisme du cinéma amateur

« Femmes : au travail ! » Avec ce titre un brin provocateur, une ciné-conférence mise au point en 2023 par une équipe conjointe de Bretagne Culture Diversité et la Cinémathèque de Bretagne, a pu explorer la place des femmes dans le monde du travail, des années 1940 aux années 1970 en Bretagne. Si le regard du cinéaste amateur glisse sur ces femmes laborieuses sans réellement les voir, elles n’hésiteront pas à s’emparer de la caméra pour se faire entendre et trouver leur place.

En 2023 a émergé l’idée de dédier une ciné-conférence à une thématique jusqu’alors peu abordée dans l’histoire de la Bretagne et a fortiori dans celle du cinéma amateur régional : le travail des femmes, leur place au sein d’un monde professionnel dominé par les hommes, leur invisibilisation tenace, leur envie de faire entendre leur voix dans un silence alors assourdissant. En balayant une période des années 1940 aux années 1970, c’est à la fois un pan important de l’histoire des femmes, mais également un tournant dans l’histoire contemporaine de la Bretagne, que nous avons voulu aborder. Les images collectées sur le territoire, celles du cinéma amateur et de famille, tout autant que des films militants et d’ateliers, constituent un terreau inédit de réflexion autour du travail des femmes et de son évolution.

Invisibles ouvrières

Plonger au cœur du travail des femmes, c’est d’abord se tourner vers l’usine. La Bretagne a en effet un passé industriel¹ relativement conséquent et les femmes y ont toujours eu leur place². Dès le XVIIe siècle, en effet, avec l’industrialisation des sociétés européennes, le départ à l’usine concerne autant les hommes que les femmes. À la fin du XIXè siècle, un secteur en particulier va attirer des milliers d’ouvrières : celui des conserveries³ de poisson. ” En 1880, la France est le premier, et l’unique, pays producteur au monde de conserves de sardines à l’huile, distribuées sur la planète entière. Plus de 160 usines échelonnées de Trébeurden au bassin d’Arcachon préparent les poissons bleus, débarqués par 15 000 à 20 000 pêcheurs et travaillés par autant d’ouvrières“, écrit l’historien Jean-Christophe Fichou⁴. Il ajoute : “pour réduire les coûts de fabrication, les chefs d’entreprise ont recours massivement à la main-d’oeuvre féminine, une des caractéristiques principales de l’évolution industrielles du XIXè siècle et qui n’est pas spécifique aux conserveries“. Le salaire féminin, considéré comme un appoint, est en effet globalement inférieur à celui des hommes. En 1893, dans le département du Finistère, les femmes et les enfants représentent 77% des effectifs totaux des conserveries. Le rythme est très irrégulier : les femmes doivent attendre l’arrivée des bateaux, puis enchaînent avec de longues journées de travail de 16 à 18 heures. Les conditions de travail sont très pénibles. “Les ouvrières travaillent très tôt le matin ou tard dans la nuit. Toutes les filles se plaignent de l’attente, des fatigues du travail nocturne, des heures supplémentaires non rémunérées. Dans tous les cas, la sardine commande“, précise l’historien.

Le film muet (16 mm)  ‘’Travail de la sardine et du thon’’ de Jehan Courtin, tourné bien plus tard, en 1942, à la conserverie Courtin de Concarneau, présente toutes les techniques mises en œuvre dans la fabrication traditionnelle des sardines à l’huile en boîte.

Les ouvrières qui sont filmées sont pour la plupart issues de générations d’ouvrières. Non loin de Concarneau, à Douarnenez, les ouvrières de la sardine avaient d’ailleurs mené une longue grève en 1924-1925 pour obtenir de meilleurs salaires. “La figure de la travailleuse, vue comme un problème social, émerge au XIXe siècle avec l’industrialisation et le déplacement du travail des femmes de la sphère familiale vers l’usine ou la manufacture. La travailleuse acquiert une visibilité particulière au moment où sont discutées l’opportunité, la moralité et même la légalité de l’activité rémunérées des femmes” écrit l’historienne Marie-Thérèse Letablier⁵.

À cette époque, les femmes n’ont pas encore le droit de vote. La célèbre Joséphine Pencalet, ouvrière de la sardine à Douarnenez, qui avait participé à la grève des Sardinières, avait été élue au conseil municipal en 1925, sans avoir elle-même le droit de vote⁶. Elles ne l’obtiendront qu’en 1944⁷. En 1946, un arrêté supprime le “salaire féminin” et garantit des salaires égaux à ceux des hommes dans toutes les branches professionnelles. Ce qui, dans les faits, restera en partie lettre morte.

Dans les années 1950, les femmes sont toujours nombreuses à l’usine. Le film Conserverie, tourné chez Cassegrain à Concarneau en 1956 témoigne de l’évolution de leur métier. Les coiffes et les tabliers ont disparu, les ouvrières sont désormais vêtues d’une blouse de travail⁸. Le film est tourné par André Garnier, directeur des usines Cassegrain. Ce passionné de photo réalise des documentaires sur son entreprise, de la fin des années 1940 aux années 1950. Dans le film, réalisé à l’occasion du centenaire de l’installation de l’usine (1856), la caméra immortalise la visite de personnalités et hommes d’affaires. Ils discutent entre eux, tandis que les femmes travaillent. Personne ne leur adresse la parole. Bien que majoritaires dans l’usine, les ouvrières n’apparaissent pas en tant que sujets.

À la maison et aux champs

Bien que la révolution industrielle ait attiré de nombreuses femmes vers l’usine, la majorité d’entre elles travaille avant tout dans le milieu agricole. Main-d’œuvre d’appoint, les paysannes ont aussi la charge d’élevages et d’activités de transformation à la ferme. Elles gèrent par ailleurs le foyer, les finances de la ferme, et jouent un rôle d’interface entre l’exploitation et le monde extérieur. Leur rôle reste pourtant cantonné au second plan : même dans le dictionnaire Larousse, le mot « agricultrice » n’apparaît qu’en 1961. Au tournant des années 1960, justement, une révolution se produit dans les champs (arrivée du tracteur, remembrement, modernisation des outils, début de grandes fermes porcines, arrivée massive des intrants). Les progrès techniques sont fulgurants, la situation des femmes reste quant à elle au point mort⁹. Dans les films (1962) que Christian Pelras¹⁰ a consacrés aux habitants de Goulien, dans le cap Sizun, cette problématique apparaît en filigrane. Jusqu’en 1980, les paysannes ne sont considérées que comme des « aides familiales ». Les transformations de l’activité agricole, le développement du syndicalisme agricole (Jeunesse Agricole Catholique et sa branche féminine, la JACF), rendent pourtant légitime une revendication des femmes pour la reconnaissance de leur travail avec l’obtention d’un statut professionnel, distinct de leur situation matrimoniale.

Un documentaire en Super 8, Femmes agricultrices, réalisé en 1973, révèle à quel point les bouleversements profonds qui sont en oeuvre suscitent des questions chez les agricultrices : comment gérer l’équilibre entre les tâches de la ferme et celles du foyer ? Quelle place pour des femmes non rémunérées, qu’on considère parfois comme « sans profession » ?  Il faut attendre 1980 pour que le statut de “co-exploitante”, qui permet aux femmes d’avoir le droit d’accomplir des actes administratifs nécessaires à la bonne gestion de l’exploitation, soit créé. Un pas est franchi en 1985 : l’apparition de l’EARL (exploitation agricole à responsabilité limitée) permet aux conjoints de s’associer, tout en individualisant leurs tâches et leurs responsabilités. Enfin, la loi d’orientation agricole de 1999 institue le statut de « conjoint collaborateur » marquant un réel progrès, notamment en matière de protection sociale des agricultrices.

Luttes sociales

Si les femmes semblent invisibles au sein du monde du travail (et dans les films qui lui sont consacrés), elles le sont tout autant au sein des grandes luttes sociales. Pourtant, bien davantage qu’on ne le croit, elles ont pris part à de nombreux combats, comme lors de la mobilisation autour du Joint Français (Saint-Brieuc, 1972), ou au sein de l’usine Chantelle¹¹ où elles occupent longuement l’usine et séquestrent même leur patron (Saint-Herblain, 1981). Un film sur la lutte des Kaolins de Plémet, Nous irons jusqu’au bout {Kaolins de Plémet} de Jean-Louis Le Tacon¹² (1973), montre la grande participation des femmes à un conflit social, dont la voix reste quasiment inaudible. À Plémet, près de Loudéac (Côtes-du-Nord), un conflit éclate en effet en 1972. Les conditions de travail des ouvriers, souvent aussi petits paysans, sont pénibles et les salaires bas. À travers cette chronique de neuf semaines de grève des ouvriers des kaolins de Plémet, le film insiste sur le caractère particulier d’une telle grève dans une commune rurale. Si les images montrent de nombreuses femmes parties prenantes du mouvement, peu d’entre elles sont interviewées et mises en valeur.

Le travail domestique

Et puis, il y a les femmes « qui ne travaillent pas « : les fameuses femmes au foyer. C’est au milieu du XIXe siècle, avec l’avènement d’une nouvelle classe moyenne, qu’apparaissent en France les premières femmes au foyer. « L’une des caractéristiques du travail domestique des femmes c’est qu’il est considéré comme une caractéristique, une obligation même, des femmes, en particulier des femmes mariées qui, dans ce contexte, ont été exclues du marché formel du travail. Toutes les tâches qui ont trait à la sphère domestique à partir de la deuxième moitié du XVIIIe siècle sont évincées de la sphère du travail qui est de plus en plus définie comme un travail productif accompagné de rémunération, en général monétaire.¹³ » explique l’historienne Manuela Martini¹⁴

Dans le film de famille de Louis Le Meur (‘’La famille Le Meur’’), en 1940-1941, la présence de la femme au foyer apparaît en filigrane. La mère est filmée dans les soins donnés à ses enfants au quotidien. Le cinéaste filme sa famille avec beaucoup de bonheur. « On devient cinéaste amateur quand on devient père de famille », disait Louis Le Meur. L’historienne des médias Susan Aasman¹⁵ parle quant à elle d’une « idéologie de la domesticité qui a influencé le récit de nombreux films amateurs et la manière dont la famille est représentée. Le père est la figure invisible mais reconnue, qui se tenait derrière la caméra, donnant une apparence de participation, chaque fois que les sujets lui répondaient, le regardaient ou lui parlaient, généralement après six heures du soir et pendant les week-ends. »

Près de 15 ans plus tard, la loi du 13 juillet 1965 constitue une étape-clé de l’émancipation économique des Françaises : les femmes obtiennent le d’ouvrir un compte sans l’autorisation de leur mari. Une petite Révolution : jusqu’à cette date, le code civil napoléonien de 1804 stipulait que la femme mariée, frappée d’une incapacité juridique totale, était placée sous la tutelle de son mari et assimilée à un enfant mineur. 

En 1976, le film Si ça continue faudra qu’ça cesse, du planning familial du Finistère et l’ACAV (Atelier de création audiovisuelle), met un pavé dans la mare des films de familles. Son objectif : présenter les différentes formes d’aliénation de la femme, qui commencent dès l’éducation de la petite fille, son exploitation dans le travail ménager et à l’extérieur, le rôle de la publicité. Stéréotypes, publicité et système patriarcal sont présentés dans le film comme néfastes pour l’image des femmes. Le film interroge aussi sans concession la question de la répartition des tâches ménagères : un homme soulève les jambes pour que la femme puisse passer l’aspirateur, tandis qu’il lit le journal et fume une pipe.

S’émanciper

L’émancipation ne passe pas seulement par le travail. Les mutations et les mouvements sociaux que connaît la Bretagne dans les années 1960 favorisent une prise de conscience politique et un engagement militant. Les mouvements féministes sont issus des revendications de 1968, de la diffusion des idées des groupes d’extrême gauche et des mutations sociales et politiques locales. “Si de nombreuses féministes de Bretagne engagées dans les années 1970 ne se reconnaissent pas dans l’étiquette « MLF », leurs actions et groupes de réflexion participent d’une dynamique féministe nationale et internationale qu’on appelle « la deuxième vague » du féminisme”¹⁶ souligne Marine Gilis, autrice d’une thèse¹⁷ sur le sujet en 2022. Le film Clito va bien, réalisé en Super 8 par le Groupe femmes du Planning familial du Finistère, en 1979, raconte à lui seul cette prise en main novatrice. Ce groupe réunit alors des femmes pour parler de leurs droits. C’est l’une d’elles, Martine Chapin, plus sensibilisée à la pratique photographique, qui propose de faire un film « pour sensibiliser les copines et les “vieilles” à l’auto-gynécologie ». Au début des années 1970, les femmes semblent toutefois encore très préoccupées par la maîtrise de leur fécondité. Pourtant, la loi Neuwirth autorisant la contraception orale est votée depuis 1967. Or, les décrets d’application de cette loi ont tardé à être mis en œuvre : il faut attendre 1974 pour que la pilule soit remboursée par la Sécurité sociale. Un an plus tard, en 1975, est votée la Loi Veil dépénalisant l’IVG (interruption volontaire de grossesse) en France. Avant cela, avorter sans raison médicale était passible de prison. L’une des séquences montre un rassemblement de protestation devant l’hôpital Morvan à Brest, organisé en 1977 par des associations, des organisations politiques, le Planning familial, les groupes Femmes et des syndicats.

Pour conclure

Mettre au point cette ciné-conférence a été pour nous, Maria de Filippis¹⁸, Marie Carrez¹⁹ et moi-même, un travail de longue haleine. Les femmes, souvent invisibilisées dans le monde du travail, l’étaient tout autant devant la caméra. Le premier travail a donc consisté à les retrouver, ce qui n’était pas forcément chose aisée. Nous avons donc dû, dans nos différents domaines d’expertise, trouver des manières d’approcher cette thématique en prenant parfois des chemins de traverse. Nous avons donc choisi de nous intéresser à des domaines professionnels où nous savions que les femmes avaient été nombreuses, dans l’industrie agroalimentaire ou celui du soin par exemple. Mais, même dans les domaines où elles étaient massivement recrutées, nous nous heurtions à leur invisibilisation : nous avions des difficultés à les repérer et constations que la caméra s’attardait peu sur elles. C’est le cas, par exemple, dans un film sur les enfants malades²⁰ de la tuberculose conservé par la Cinémathèque, où l’on aperçoit peu le visage des infirmières.

S’emparer de ce sujet a eu le mérite de mettre en lumière un pan de l’histoire de la Bretagne, jusqu’ici très peu exploré par les historiens et les spécialistes du cinéma amateur. Et peut-être ce travail contribuera-t-il à susciter l’intérêt des chercheuses et chercheurs dans le domaine du cinéma, du genre ou de l’Histoire, afin d’explorer de nouvelles pistes de recherche dans les années à venir.

1.  Voir l’article du Musée de Bretagne : https://musee-devoile.blog/2020/12/07/une-histoire-de-la-bretagne-industrielle-a-travers-les-collections-du-musee/ [↩]
2. La première grève d’ouvrières en France a même probablement eu lieu avant la Révolution au sein des mines de plomb-argentifère d’Huelgoat-Poullaouen. Source : http://bcd.bzh/becedia/fr/le-role-des-femmes-dans-le-travail-minier-preindustriel [↩]
3. Dubois Xavier, La Révolution sardinière. Pêcheurs et conserveurs en Bretagne Sud au XIXe siècle, PUR, 2004 [↩]
4. Jean-Christophe Fichou, « Les syndicats ouvriers des filles de la conserve de poisson en Bretagne 1905-1914 », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest [En ligne], 117-2 | 2010, mis en ligne le 10 juillet 2012, consulté le 24 juin 2024. URL : http://journals.openedition.org/abpo/1772 ; DOI : https://doi.org/10.4000/abpo.1772 [↩]
5. Marie-Thérèse Letablier , « Législation sur le travail des femmes en Europe », Encyclopédie d’histoire numérique de l’Europe [en ligne], ISSN 2677-6588, mis en ligne le 22/06/20 , consulté le 25/06/2024. Permalien : https://ehne.fr/fr/node/12379 [↩]
6. Fanny Bugnon. L’élection interdite. Itinéraire de Joséphine Pencalet, ouvrière bretonne (1886-1972), Seuil, mai 2024. [↩]
7. Par ordonnance du 21 avril 1944 prise par le Gouvernement provisoire du général de Gaulle à Alger, les femmes deviennent enfin électrices et éligibles, comme les hommes. Un an plus tard, le 29 avril 1945, elles votent pour la première fois. [↩]
8. Pour en savoir plus sur les habits de travail féminins, consulter l’article de Pascal Aumasson sur http://bcd.bzh/becedia/fr/tenues-de-travail-au-feminin [↩]
9. Clémentine Comer, Luttes d’agricultrices ou d’épouses au travail ? Retour sur l’histoire d’un féminisme paradoxal (1970-2010), dans  Entreprises et histoire 2022/2 (n° 107), pages 110 à 123 [↩]
10. https://journals.openedition.org/moussons/3178 [↩]
11. La sociologue Eve Meuret-Campfort, chargée de recherche au CNRS, spécialiste de la sociologie du travail et de l’engagement, a étudié de près cette mobilisation. Elle a publié Lutter ‘’comme les mecs’’. Le genre du militantisme ouvrier dans une usine de femmes. Pour en savoir plus : http://bcd.bzh/becedia/fr/reveillon-dans-l-usine-chantelle-occupee-noel-1981 [↩]
12. Jean-Louis Le Tacon est fondateur du mouvement Torr E Benn avec d’autres cinéastes. Créé en 1972 lors de la grève du Joint Français de Saint-Brieuc, le groupe réalise jusqu’en 1975, des films spontanés, tournés en Super 8 puis en vidéo, mettant en images des grèves et des manifestations.  [↩]
13. Femmes au foyer, histoire d’un travail invisible, émission ‘’Le Cours de l’histoire’’ du 15 octobre 2020 sur France Culture [↩]
14. Manuela Martini est professeure d’histoire contemporaine à l’Université Lyon 2. Elle a publié : Bâtiment en famille. Migrations et petite entreprise en banlieue parisienne au XXe siècle (CNRS Éditions, 2016) et elle a dirigé, avec Raffaella Sarti et Anna Bellavitis, What is work? Gender at the Crossroads  of Home, Family and Business, 18th-21th Centuries (Berghahn Books, 2018). [↩]
15. Aasman, Susan, (2019). From marginal to mainstream: a history of amateur media, in Motrescu-Mayes, Annamaria ; Aasman, Susan (2019), Amateur Media and Participatory Culture: Film, Video, and Digital Media, Abingdon : Routledge, [ebook]. [↩]
16. http://bcd.bzh/becedia/fr/les-luttes-feministes-en-bretagne-dans-les-annees-1970 [↩]
17. https://theses.fr/2022ANGE0063 [↩]
18. Maria de Filippis est documentaliste et responsable de l’antenne de Haute-Bretagne à la Cinémathèque de Bretagne. [↩]
19. Marie Carrez est chargée de la programmation et de l’action culturelle à la Cinémathèque de Bretagne. [↩]
20. Petits malades au sana de Trestel, film de 1946 : https://www.cinematheque-bretagne.bzh/base-documentaire-petits-malades-au-sana-de-trestel-les-426-5371-0-1.html?ref=959bae663a09b29fd9f2cef0e304b759 [↩]